Accueil > 05. ACTUALITÉS PYRÉNÉENNES & AGENDA > Carnet - nominations > HENRIETTE LÉCUMBERRI

HENRIETTE LÉCUMBERRI

JPEG - 48.4 ko
(Photo Guy Santamaria).

Au début du mois de mai 2010, Henriette Lécumberri disparaissait à Bordeaux. Cette femme fut une excellente grimpeuse et skieuse. Au cours de ses escalades, elle a côtoyé Maurice Jeannel, Robert Ollivier, Guy Fournié, Guy Santamaria, Jean Pierre Gautsch, Patrice de Bellefon, Jean et Pierre Ravier, Paulette Daudu...

Henriette Denjean-Navailhes est née à Bordeaux. Enfant, elle découvrit les Pyrénées avec un oncle au cours de vacances en Béarn et les montagnes en général en lisant « La grande crevasse » de Frison-Roche. Mariée avec André Lécumberri (1908 - 1975) qui fut le vice-président du Ski-Club de Bordeaux, elle consacra ses loisirs à l’escalade et au ski. Les Pyrénées furent les montagnes les plus proches, elle y fit de belles courses : ascension du Balaïtous par l’arête NO (1ère), de la Grande Fache, en août 1948 dans le cadre d’un camp d’été du GDJ à Larribet . Le 29 août 1956, avec Jean et Pierre Ravier et Guy Santamaria, elle s’accrocha à la Tour du Marboré. La cordée s’arrêta à la base du Drièdre. Par contre, en septembre 1958, elle ouvrit au Grand pic d’Ossau la voie dite « Voie de Bellefon » (1ère) avec P. de Bellefon et G. Santamaria. Elle grimpa également la face Nord de la Pique Longue du Vignemale. Elle se souvenait particulièrement de la face Nord du Petit Pic d’Ossau (voies Ollivier) où, en cordée avec Guy Santamaria, elle éprouva quelques frayeurs en juillet 1955. Elle entra au GDJ (N°229) en 1947 où elle resta jusqu’en 1968... Elle skiait à Gourette et à Barèges. Dans les Alpes, elle accomplit la Haute Route et rallia Chamonix à Zermatt (2 fois), elle grimpa au cours de stages (notamment avec Armand Charlet). Hors territoire Français, elle alla s’accrocher à des parois andines (1973) et népalaises (1974).

Mis en ligne le mardi 29 mars 2011.






Moteur de recherche d'articles »

S'abonner!

Pour en savoir plus, cliquez ici »