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Artistes pyrénéens

Artistes pyrénéens


Albert WILLIOT (1904-1998) :

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Pic d’Ossau depuis Artouste, gouache sur carton

Pierre Sarthoulet étudie le mariage de la peinture et de la neige avec l’évocation inédite du peintre Albert Williot (1902-1988). Les toiles de ce peintre impressionnent amateurs et collectionneurs d’art par la beauté de ses paysages enneigés, faisant de lui le « Charles-Henri Contencin (1898-1956) pyrénéen ». L’auteur brosse les premiers repères biographiques de cet artiste dont on ne savait, jusqu’à ce jour, presque rien.

À lire :
Albert Williot, peindre les Pyrénées hivernales, par Pierre Sarthoulet, Pyrénées numéro 281

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Jean-Marie MENGUE (1855-1939) :

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La Femme à la colombe, date inconnue, marbre, collection particulière, ©A.L.

Né à Bagnères-de-Luchon en 1855, ce sculpteur produit entre la fin du dix-neuvième et le début du vingtième siècle. Tout en participant à la plupart des mouvements artistiques de cette époque, il ne fait toutefois pas partie de l’avant-garde qui tend vers l’abstraction. s’il a fait carrière à Paris, il est resté très attaché à sa région natale et s’est impliqué dans sa vie culturelle.

À lire :
Le sculpteur Mengue et les Pyrénées par Lucille Allirand, Pyrénées numéro 261

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Hélène SAULE SORBE :

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La grande laquette du Néouvielle.
Hélène Saule Sorbe.

Béarnaise, fille d’instituteurs, Hélène Saule Sorbé est enseignante en arts plastiques à l’université de Bordeaux III et directrice de recherche au laboratoire « société, environnement, territoire » de l’université de Pau ; elle consacre également beaucoup de son temps aux éditions du pin à crochets qu’elle a créées en 1995.
Mais c’est surtout l’artiste, l’aquarelliste de grand talent qui nous intéresse ici :
« Hélène Saule Sorbé a appris la montagne et l’aquarelle dans les foulées d’un père botaniste à temps perdu. Elle a parfait cette technique, idéale pour les déplacements, dans la transcription rigoureuse des fleurs des Pyrénées. Depuis elle ne part jamais sans son bloc, ses pastilles et ses pinceaux. Peindre est pour elle une façon d’être bien, de communiquer avec un lieu en fouillant l’intimité de sa roche, sa végétation, les jeux de lumière qui l’animent.
Ce travail mené sur place est rapide ; presque pas de dessin, rien que des passages d’eau colorée qui, superposés, juxtaposés, élaborent sur le papier blanc-lumière l’étoffe du visible. Le pinceau mime l’inscription naturelle des volumes. Les feuilles ainsi remplies constituent des notes autant qu’un champ d’expériences où s’affûte la restitution de la couleur vue, de l’espace senti, évalué. Etayées de photographies, ces notes donneront le jour en atelier à des paysages dont les grandes dimensions ne permettent pas l’exécution in situ ».

Marie Luce Casamayou (Revue Altitude n° 53 - 1988)

À lire :
Hélène Saule-Sorbé, figure de proue du renouveau pyrénéiste par Annette Brierre, Pyrénées numéro 208.

François CARRAFANCQ :

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Les cailloux d’Ansabère.
François Carrafancq.

Béarnais lui aussi, profondément enraciné dans son village de Lescun où sa famille tient auberge depuis cinq générations, François Carrafancq, peintre autodidacte, s’est spécialisé dans l’aquarelle après divers essais à l’encre de chine, à l’huile ou à la gouache. Très inspiré par sa vallée d’Aspe natale il a aussi voulu connaître à plusieurs reprises d’autre cieux comme l’Islande, le Kénya ou le Népal.
L’évolution de sa technique lui fait choisir actuellement des cadrages plus serrés, à la recherche de détails qui résument un paysage.
L’important pour lui est de rendre l’ambiance qui baigne son sujet bien plus que le sujet lui-même.

À lire :
L’aquarelle et le val de Lescun chez François Carrafancq par Jean Ritter, Pyrénées numéro 207.

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Louis CAPDEVIELLE (1849-1905) :

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Le pèle-porc. 1877. Huile sur toile, 127,5x98 cm.
(Louis Capdevielle,
coll. ville de Lourdes,
cl. J.-C. Poumeyrol).

Né à Lourdes dans un milieu très modeste, Louis Capdevielle attira l’attention par ses dons et put, grâce à une bourse, monter à Paris pour se perfectionner dans les ateliers de Bonnat et Cabanel. Partageant ensuite son temps entre Paris et Pau, il se fixera dans sa ville natale en 1896, où il peindra de nombreux portraits ainsi que des scènes de genre observées sur le vif, sans complaisance ni enjolivement. Retenons : « le pèle-porc », « le scieur aragonais », « le pec d’Agos », « le repas du tailleur de pierre », « une noce à Laruns », « éboulement dans une carrière ».

Rappelons que le musée pyrénéen lui a consacré une exposition temporaire en 2004.

À lire :
Les artistes pyrénéens : Louis Capdevielle par Jean Pierre Thomas, Pyrénées numéro 173.

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Henri BORDE (1888-1958) :

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Marché bigourdan.
Coll. Musée Massey.

Né à Bagnères de Bigorre, ce futur magistrat délaisse ses études de droit pour se consacrer à la peinture et à la sculpture qu’il va perfectionner à Paris. Il s’installe ensuite à Tarbes où il devient professeur à l’école des Arts, et où il exécutera quelques commandes publiques : voûtes de la cathédrale de Tarbes, monument aux morts de Juillan, fontaine des allées à Tarbes.
Mais c’est sa Bigorre natale qui sera le principal sujet de son inspiration, et elle lui fournira une multitude de variations picturales et graphiques.
Borde évoluera sans cesse entre classicisme et modernité, passant d’une vision conforme aux apparences à une originale schématisation où il dématérialise son sujet tout en gardant un lien avec le réel.

Un peintre au talent attachant, encore méconnu.

À lire :
Les artistes pyrénéens : Henri Borde par David Mata, Pyrénées numéro 176.

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Joseph BORDE :

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(Photo Jacques Péré).

L’évocation de Joseph Borde et de son « œuvre sculptée » est particulièrement émouvante. Son petit commerce de buis taillés, installé dans les recoins de Gavarnie pendant plusieurs décennies, était presque passé inaperçu. Du panthéon de l’art populaire, sa mémoire est aujourd’hui réanimée, sous l’égide de son petit fils, Christian Gasset dessinateur au journal Sud Ouest.
 
L’œuvre de Joseph Borde s’intègre dans les « arts et traditions populaires », au cœur de la quête patrimoniale du Musée pyrénéen. Ce dernier, sous la houlette de Louis Le Bondidier et de ses successeurs, développa la mouvance ethnologiste et folkloriste, qui aboutit par ailleurs à la fondation, à Paris, par Georges-Henri Rivière du Musée national des Arts et Traditions Populaires (1937).
 
À lire :
Joseph Borde, un couteau et des buis par Patrick Berthomeau, Pyrénées numéro 253.

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René VIDAL (né en 1946) :

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Le Lakhoura. Bois peint et matériaux composites 66x45x17.
(Photo Didier Sorbé).

Sculpteur, René Vidal compte parmi les rares représentants de cet art que les Pyrénées aient inspirés. « Il fait partie de ceux que la chaîne a touchés et il nous livre son apprentissage de la montagne dans une série de sculptures ivres de couleurs où se conjuguent les éléments d’une double réalité, celle des cimes, mais aussi celle de l’artiste, avec chacun des faits, des événements qui constituent la trame de ses ascensions ». (Prisca Cazaux)

Site internet

À lire :
René Vidal : sculpteur et poète par Prisca Cazaux, Pyrénées numéro 200.
L’Anie de René Vidal sous le signe de Baudelaire par Jacques le Gall, Pyrénées numéro 220.

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Ramiro ARRUE (1892–1971) :

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Scène de jeux basques,
le lever de pierre.

Né à Bilbao mais enraciné à Saint Jean de Luz, Ramiro Arrué était profondément attaché à son pays Basque natal, et c’est à son service que sa sensibilité artistique se vouera toute entière.

À lire :
Ramiro Arrue par Muriel Scholle, Pyrénées numéro 152.

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Victor GALOS (1828-1879) :

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Pic de Viscos.
Victor Galos.

Ce paysagiste palois, élève de Dévéria, « véritable portraitiste du Béarn et de la Bigorre », a fait l’objet d’une exposition à Pau en 1967 et d’une autre en 2002. Complètement ignoré en dehors du Béarn et de la Bigorre, Victor Galos, certes talent modeste mais cependant non négligeable, a échappé, comme beaucoup de ses semblables du XIXe siècle, à une juste et honnête reconnaissance. Il a pratiqué une peinture qui reflète ostensiblement les tendances réalistes, voire naturalistes de son époque, tout en exprimant un sentiment impressionniste de la lumière.

À lire :
Victor Galos par Raymond Ritter, Pyrénées numéro 72.
Victor Galos catalogue de l’exposition de 2002 éditions du Pin à crochets.

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Osmin RICAU (1892-1978) :

Figuratif et fier de l’être, coloriste sans complexe, Osmin Ricau a été défini par son ami Raymond Ritter comme peintre de la joie : « c’est la beauté de la vie, sous toutes ses formes, qui s’affirme triomphante. Osmin Ricau a la mine et même la voix riantes. Comment s’étonner que ses toiles dans la vibration de leurs coloris, dans le rayonnement de leur féerie lumineuse, soient essentiellement des sourires ? Sourires à la grâce neigeuse d’un pommier en avril, sourires à une symphonie de soucis en jaune de chrome majeur, sourires à la chèvre blanche qui veut faire un déjeuner de glycines, sourires au sourire d’une jolie femme parmi de jolies fleurs. »

À lire :
Osmin Ricau par Raymond Ritter, Pyrénées numéro 54.

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Roger LAÜT :

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Cheminée aragonaise à Torla, 1978.
(Roger Laüt).

Peintre béarnais, portraitiste et paysagiste, cet artiste voyageur s’est fait remarquer en 1998 par une exposition d’une soixantaine de tableaux reflétant vingt-cinq ans de prospections en haut Aragon.

À lire :
Le haut Aragon de Roger Laüt par Louis Laborde-Balen, Pyrénées numéro 195.

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Pierre ARCENCAM (1867-1959) :

À la fin du XIXe et au début du XXe siècle, de nombreuses paroisses béarnaises décident de doter de vitraux les baies de leurs églises. Elles font appel dans la majorité des cas à des ateliers importants ; néanmoins, des peintres verriers locaux participent également à ces opérations : Pierre Arcencam de Pau, et la famille Montaut d’Oloron sainte Marie.

À lire :
Pierre Arcencam et les Montaut, des artisans peintres verriers béarnais méconnus par Pierre-Albert Frouté, Pyrénées numéro 237

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Jean LAFFORGUE :

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Hivernale acrylique sur toile.
Jean Lafforgue.

Né à Bagnères de Bigorre en 1962, ce peintre n’a jamais quitté cette ville et son environnement. C’est là, en autodidacte curieux et attentif, qu’il a souvent puisé la source de ses œuvres, et qu’il construit son parcours.

À lire :
Jean Lafforgue, peindre pour marcher par Silvio Brianti, Pyrénées numéro 248

Jean-Bernard LALANNE

Installé dans la vallée d’Ustou (Ariège), à proximité du cirque de Cagateille, Jean-Bernard Lalanne a été amené à participer à la restauration de l’église de Saint Lizier d’Ustou par la réalisation de fresques murales. Par la suite, il décorera la petite chapelle du Cap Vert (Couflens) et l’église romane de Salau, ravagée par une inondation en 1982. il assurera également la rénovation complète de l’intérieur de l’église d’Aulus-les-Bains.

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Chapelle du Cap Vert, photo G Raynaud

À lire :
Jean-Bernard Lalanne l’enlumineur du Couserans par Louis Lanne, Pyrénées numéro 226

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