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DÉPOUSSIÉRÉ APRÈS DIX ANS DE TRAVAUX, LE MUSÉUM D’HISTOIRE NATURELLE DE TOULOUSE OUVRE SES PORTES AU PUBLIC LE 26 JANVIER

L’histoire de ce temple des sciences de la nature est mouvementée. Le Muséum, voulu par Philippe Picot de Lapeyrouse, naturaliste toulousain et pyrénéiste, ouvre pour la première fois au public en 1865, sous l’égide d’Édouard Filhol, directeur de l’école de médecine et de pharmacie. Suivront à la tête de l’institution des naturalistes passionnés tels que Jean-Baptiste Noulet ou encore Eugène Trutat. Ce dernier lègue au Muséum une collection rare de photos des Pyrénées témoignant du passé et de l’évolution des paysages et des villages de la chaîne.

Le Muséum a toujours entretenu un lien étroit avec les Pyrénées, proche terrain d’étude et de découvertes naturalistes. Aussi, au fil des années, les collections se sont-elles enrichies d’éléments géologiques, minéralogiques et ethnographiques du massif.

Ce muséum est le deuxième plus grand de France après celui de Paris. Fermé en mars 1997 pour des raisons de sécurité, il a été totalement rénové par l’architecte Jean-Paul Viguier afin d’abriter les quelques 2,5 millions de pièces, dont 8.000 présentées au public. L’ancien couvent des Carmes a été conservé mais entièrement remanié pour offrir un nouvel espace d’exposition et de circulation. Sur l’ensemble s’est greffé une galerie de verre qui donne sur le Jardin des Plantes. L’histoire de l’évolution y a pris place, présentée par animations vidéo et bornes interactives.

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Sous l’ombrière du bâtiment HQE.
(Photo : Patrice NIN - © Mairie Toulouse).

La visite a été aménagée autour de la thématique des relations entre l’homme et son environnement. "On a mis des collections au service d’un propos en croisant les regards sur la science humaine et la science de la vie et de la Terre. Aujourd’hui, les problèmes se retrouvent autour des relations entre environnement, êtres humains et nature et il est normal que les disciplines croisent leurs points de vue" , souligne le conservateur et directeur du Muséum, Jean-François Lapeyre.

Mais le Muséum n’est pas qu’un musée à la scénographie novatrice, c’est aussi un lieu de recherches et d’avancées scientifiques avec l’implantation de laboratoires, d’espaces de conservation, d’études et d’observations. Le Jardin des Plantes l’encercle de verdure et prolonge la thématique de l’homme et son milieu.

Fini les grandes collections cloisonnées dans ce musée du XIXe siècle. Géologie, botanique ou ethnographie sont allègrement mélangées par thèmes via cinq expositions permanentes.

Pour pousser cette réflexion sur l’environnement, le Muséum s’est doté d’une plate-forme de débat entre scientifiques et visiteurs et, initiative unique en France, d’un espace naturel de 16 ha au nord de la ville, dans le quartier de Borderouge au parc de la Maourine : enfants et adultes pourront découvrir un étang, une roselière (étang de roseaux), des potagers du monde et le premier bâtiment toulousain haute qualité environnementale (HQE).

Premier musée français à s’être doté d’une galerie de la préhistoire, le Muséum reste très attaché à cette tradition. La première exposition temporaire lui sera consacrée "pour marquer le signal de notre renouveau", se réjouit le conservateur.

Entrée : 7€.

- Le Muséum d’Histoire Naturelle : 35 allées Jules Guesde 31000 Toulouse
Tél. 05 67 73 84 84., dans l’ancien bâtiment, centre ville près du Grand Rond (entrée par le jardin des plantes)
- Les Jardins du Muséum : entrée avenue Maurice Bourges-Mounaury, quartier Borderouge, la Maourine (arrêt métro ligne B à 15 min : Borderouge - arrêt bus n°36 : Ségla)


site internet
 
 
Mis en ligne le samedi 26 janvier 2008.






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