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N° 295
N° 295. Juillet - septembre 2023
- Rapprochement transpyrénéen : à l’occasion de l’inauguration du premier chemin de fer entre Pau et Saragosse via Canfranc, les Aragonais invitent les Béarnais, collection Musée Pyrénéen.
Sommaire
2 Éditorial par Jean-François Labourie
4 Heurs et malheurs de la Traversée Centrale des Pyrénées par Jean-Pierre Forgerit
26 L’âme du cayolar souletin par Renaud Cantegrel
48 Crête frontière ariégeoise de Montabone à Marterat par A. Neto
60 La carte-photo, art populaire par Pierre Sarthoulet
79 ¿ Question d’image ?
80 Lectures par Jean-Louis Massourre
86 Chroniques par Gérard Raynaud
108 Le château fort et son musée pyrénéen
110 La vie de la revue et de l’association
112 Trait d’Union
Éditorial
Traversées
Lumineuse synthèse, celle de Jean-Pierre Forgerit, qui nous expose l’aventure technologique, politique et diplomatique de la traversée ferroviaire des Pyrénées. Un siècle et demi de projets, chacun axé autour de son tunnel. Si la traversée des Pyrénées centrales ne fut jamais réalisée, en revanche, les liaisons occidentales et orientales furent respectivement achevées en 1928 et 1929. Le chapitre est-il clos ? Sûrement pas, malgré les divergences d’objectifs des États et des Régions sous-pyrénéennes.
Nous traversons ensuite avec Renaud Cantegrel le massif des Arbailles, entre Soule et Pays de Cize, au Pays basque. Ce n’est pas la découverte géologique de ce karst si singulier, au cœur de la moyenne montagne pyrénéenne, tel qu’il est décrit dans notre revue en 2003 par Nathalie Vanara. Renaud Cantegrel chemine avec nous de cayolar en cayolar, de berger en berger, captant l’ambiance unique de ces estives basques. L’âme des Arbailles.
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De l’Ouest atlantique, traversons vers l’Est, jusqu’au cœur de l’Ariège. A. Neto, pour qui le sommet des Pyrénées n’est pas qu’une notion d’altitude barométrique, nous invite en Couserans, dans la sauvage haute vallée d’Ustou, près du Pic de Certescans (2 813 mètres). Le pyrénéiste y découvre une montagne enchantée, au prix il est vrai de dénivelés impressionnants sur des pentes (très) raides semées de chausse-trappes. De précieuses cabanes assurent le réconfort sur ce terrain exigeant.
Enfin, Pierre Sarthoulet nous offre une nouvelle livraison de son Trésor des cartes postales pyrénéennes. Les cartes-photos sont à coup sûr les cartes postales les plus créatives et les plus spirituelles. Adoptées par les publics populaires, les amateurs exigeants, et les artistes de l’avant-garde. Paul Éluard, fidèle artisan et collectionneur de la carte-photo, la dénommait « la petite monnaie de l’art ».
Jean-François Labourie
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