La décision du sommet franco espagnol du 10 janvier de faire connaître le tracé de la ligne très haute tension avant le 30 juin, et de l’enterrer partiellement n’a pas satisfait les opposants àcet équipement lourd. Une cellule de crise regroupant les forces vives du département des Pyrénées orientales s’est immédiatement constituée et mène des réunions dans toutes les communes concernées. De plus, une grande manifestation est prévue pour le 1° Mars àPerpignan.

Bien que ce soit anecdotique, il faut signaler que le 10 février, deux militants du collectif, qui peignaient sur la chaussée (àla peinture àl’eau) des inscriptions hostiles àla ligne ont été mis, ainsi que le maire du Perthus, en garde àvue pendant cinq heures.

Cette procédure - qui ressemble àune manouvre d’intimidation - a immédiatement suscité l’indignation et la réprobation.

Mis en ligne le mardi 26 février 2008.