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DÉBAT SUR LES LANGUES RÉGIONALES À L’ASSEMBLÉE NATIONALE
- Couverture P. 4 n° 212.
Au comice du vin à Lasseube.
(Photo Louis Laborde-Balen).
En janvier dernier, lors de la révision constitutionnelle permettant la ratification du traité de Lisbonne, le gouvernement, saisi par plusieurs parlementaires, avait promis d’organiser un débat sur les langues régionales. Ce débat a eu lieu le 7 mai à l’Assemblée nationale.
Christine Albanel, ministre de la culture et de la communication, a annoncé le prochain dépôt d’un projet de loi qui donnera "un cadre de référence" aux langues régionales. Cet engagement de l’État en faveur des langues régionales s’accompagne toutefois d’un certain nombre de restrictions. La ministre de la Culture a clairement indiqué que "le gouvernement ne souhaite pas s’engager dans un processus de révision constitutionnelle pour ratifier la Charte européenne des langues régionales et minoritaires, et cela tout d’abord pour des raisons de principe".
En dépit de ces rappels à la Constitution, plusieurs députés - toutes tendances confondues - ont exprimé le souhait d’une démarche plus ambitieuse. Certains souhaitent que la France ratifie la Charte européenne des langues régionales et minoritaires. D’autres, plus nombreux, suggèrent une modification de l’article 2 de la Constitution, qui ajouterait à l’affirmation du français comme langue de la République "dans le respect des langues régionales qui font partie de notre patrimoine".
Le futur projet de loi, dont les contours n’ont pas été précisés, constitue donc une sorte de pis-aller qui pourrait donc connaître un parcours parlementaire agité.
Discours de Christine Albanel prononcé lors de la conclusion du débat.
“Pyrénées†, consacrait son numéro 212 de 2002 « aux langues et parlers pyrénéens  », “en toute sérénité et hors de toute concession à quelque revendication autonomiste ou indépendantiste, voire même hors de toute référence et adhésion inavouée à ces différents mouvements et politiques en faveur des «  eurorégions  »â€ écrivait le rédacteur en chef Louis Lanne dans son éditorial.
Mis en ligne le vendredi 16 mai 2008.