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N° 265
N° 265 – Janvier 2016 – Bulletin pyrénéen n°507
Villa à Eaux-Bonnes (Villa Excelsior), gravure d’Henri Toussaint (1849-1911) publiée dans la revue La construction moderne du 29 janvier 1887, coll. part. |
Sommaire
2 Éditorial par Jean-François Labourie
4 Les Carnets d’Excelsior, chaînon manquant du pyrénéisme par Jean-Paul Chaintrier
30 Le Bulletin pyrénéen et la Grande Guerre par Jean-Paul Frantz
48 Les arpenteurs de Froidour, cartographes des Pyrénées par Michel Bartoli
58 La grande dame de Valmirande par Jean Ritter
63 ¿ Question d’image ?
64 Alphonse Meillon et les cartes postales par Pierre Sarthoulet
76 Célestin Passet et Alphonse Meillon par Jean-François Le Nail et Claude Dendaletche
82 Lectures par Gérard Raynaud
88 Chroniques par Gérard Raynaud
110 Musée pyrénéen
111 La vie de la revue
112 Trait d’Union
- Plan de la forêt de Cassagnabère levé par l’arpenteur François Rey en 1668 et coloré ultérieurement, A.D. Haute-Garonne, ©M.B.
Éditorial
Alphonse et Lorenz
- Roger Brulle, sous-lieutenant au 8e Cuirassier, agé de 27 ans. Il tombera au champ d’honneur à Rémincourt, le 31 mars 1918. © Philippe Fermigier
L’ensemble des collaborateurs de Pyrénées présente aux lecteurs de la revue ses meilleurs vœux pour une année 2016 fertile en émotions pyrénéistes, en découvertes, et surtout en partage.
Il y a un siècle, dans son éditorial de janvier 1916 du Bulletin pyrénéen, Alphonse Meillon s’abstenait d’adresser ses bons vÅ“ux aux lecteurs. Alors que les combats faisaient rage depuis un an et demi, à peine osait-il destiner « reconnaissance et pensées  » aux combattants englués dans la boue des tranchées. « L’année 1915 vient de disparaître. Elle emporte avec elle beaucoup de tristesses et de deuils ; mais du moins, dans le formidable ouragan déchaîné sur l’Europe, elle nous aura donné l’espérance que l’aube de jours meilleurs se lèvera avant peu  ». Les lueurs de la paix furent bien longues à poindre… Il est important que Jean-Paul Frantz finisse de nous exposer, en livrant ici la seconde partie de son étude, le contexte de la Grande Guerre vu dans le prisme du Bulletin pyrénéen, qui survécut grâce à l’action d’Alphonse Meillon. Nous ne pouvions ignorer ces années dramatiques.
Dans ce numéro, nous retrouvons une facette inédite de l’œuvre de l’érudit cauterésien sous la plume de Pierre Sarthoulet, qui nous fait découvrir ses cartes postales ; de même, Claude Dendaletche nous présente la publication en Aragon d’un manuscrit inédit d’Alphonse Meillon relatif à un raid en… Aragon. Quant à Jean-François Le Nail, il rend compte de la récente biographie du guide Célestin Passet, dont la silhouette déhanchée, appuyée sur son bâton, orne notre couverture.
Meillon le cartographe aurait sans doute apprécié les cartes manuscrites exhumées par Michel Bartoli. Elles furent tracées à main levée, en toute spontanéité, par le forestier Louis de Froidour et ses arpenteurs, au XVIIe siècle.
- Simone de Lassus, pastel d’Emanuel, 1964, coll. part.
Jean Ritter retrace la vie de la baronne Simone de Lassus, qui vient de disparaître. Elle était l’épouse du neveu du baron Bertrand de Lassus, pyrénéiste fervent qui fit bâtir à Montréjeau l’extraordinaire château de Valmirande.
Mais, pour commencer, Jean-Paul Chaintrier nous attend aux Eaux-Bonnes pour visiter une autre maison prodigieuse, la villa Excelsior, construite en 1885 par un esprit éclairé : Lorenz Preller. Ce castel est un chef d’œuvre, le refuge rêvé de tout montagnard. Excelsior, c’est la volupté de l’altitude. Comme le révèlent les précieux Carnets de courses indissociables de ses murs, cette maison fut conçue comme un refuge, dans le but de pratiquer de la montagne. Pour notre revue, c’est l’occasion d’honorer la mémoire du docteur Jean Verdenal (1926-2007), propriétaire de cette maison où il accueillit un comité de rédaction. Secrétaire général de l’association des Amis du Musée pyrénéen depuis 1991 à la suite de Louis Anglade, directeur administratif de notre revue de 2003 à son décès, Jean Verdenal fut un ami et un bienfaiteur de Pyrénées.
Jean-François Labourie
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