Accueil > 03. LIRE PYRÉNÉES > LES DERNIERS PARUS > N° 231 > « Vignemale, l’avenir incertain du glacier d’Ossoue  »
« Vignemale, l’avenir incertain du glacier d’Ossoue  »
- Couverture : Le glacier d’Ossoue au Vignemale.
(Photo José Navarro)
SOMMAIRE
227 - ÉDITORIAL - Pierre-Marie Cortella
229 - MISSION RADAR AU GLACIER D’OSSOUE (VIGNEMALE) : détermination de l’épaisseur de glace - Pierre René
243 - PORTÉS DISPARUS : Mystères sur toute la chaîne - Jean-Paul Chaintrier
251 - ENTRE PASSION ET RÉALITÉ : accompagnateur aux Pyrénées - Denis Soleil
265 - PICS DE BASTAMPE (2931 m) ET DE BARBE DE BOUC (2964 m) par Gèdre-Bue - Romain Bourbon
267 - À LA DÉCOUVERTE DE L’ANDORRE AUX CÔTÉS DES PREMIERS VOYAGEURS ET CHRONIQUEURS
2e Partie - Olivier de Marliave
277 - LOMBARDI À ARUDY - Michel Bartoli
283 - CHATEAUBRIAND ET LES PYRÉNÉES, une rencontre éphémère - Jean-Pierre Thomas
293 - PARC NATUREL RÉGIONAL DES PYRÉNÉES ARIÉGEOISES : dernière ligne droite - Olivier de Marliave
301 - JEAN VERDENAL À PYRÉNÉES - Michel Clin
305 - PYRÉNÉES ET LES LIVRES - Claude Dendaletche
313 - CHRONIQUES - Louis Laborde-Balen , Jean-Paul Chaintrier
333 - LECTEURS DE PYRÉNÉES vous avez la parole - Geneviève Marsan
ÉDITORIAL
Un temps déraisonnable
Pierre-Marie Cortella
Ce jour-là , Louis Lanne avait rendu, devant ses pairs de l’Académie de Béarn, un émouvant hommage au Dr Jean Verdenal – le président Clin le relaie dans ces pages pour évoquer la noble figure de l’ami qui nous manque. C’est ce jour-là aussi que l’Académie et son secrétaire perpétuel, Louis-Henri Sallenave, avaient organisé la réception de Geneviève Marsan, secrétaire générale de notre revue et ancienne conservatrice du Musée pyrénéen de Lourdes. Nous avions déjà deux bonnes raisons de graver la date du 25 mai 2007 dans nos mémoires.
Toujours ce 25 mai. Il est un peu plus de 18 h 30. Geneviève Marsan rentre chez elle, à Arudy, au volant de sa voiture. Il y a quelque chose d’inquiétant dans le ciel, un lourd nuage venu d’Espagne. Quand elle arrive à Rébénacq, tout s’arrête et tout commence. Le déchaînement, l’orage terrible, la grêle, l’eau qui monte à vue d’œil. Les mots sont faibles pour décrire cette lumière sombre, ce déluge apocalyptique, le bruit et la puissance du courant qui vous assaille, les objets, les voitures, les caravanes qui dérivent. Personne ne maîtrise plus rien. Voiture bloquée au dessus du pont de Rébénacq avec l’eau qui monte dans l’habitacle, 40, 50 cm… Geneviève Marsan s’efforce de ne pas céder à la panique.
Naufragée comme beaucoup d’autres, Geneviève Marsan a vécu près de quatre-vingt dix minutes d’épouvante avant d’être délivrée par les secours. Elle en parle aujourd’hui avec humour : « J’aurais pu passer directement des grandes pompes académiciennes aux pompes funèbres  ». Elle en parle surtout avec émotion en repensant au formidable élan de solidarité, à l’accueil et au réconfort que lui ont apportés les gens de Rébénacq, eux-mêmes pourtant lourdement sinistrés, inondés, sortant eux aussi du cauchemar. À l’évidente impuissance qui pendant ces trop longues minutes a terrassé toute la population de ce coin de Béarn a répondu la force du lien qui contredit tous les replis et tous les égoïsmes, la solidité de la cordée humaine dans l’épreuve.
En vallée d’Ossau et dans la plaine de Nay, à l’heure du bilan, on a compté un mort, une vieille dame retrouvée noyée dans sa maison à Pardies-Pietat, quelques blessés par des objets tombant ou dérivant, plus de 400 personnes évacuées, 300 maisons inondées, deux fermes piscicoles détruites, des campings dévastés, la route départementale 934 entre Rébénacq et Sévignacq complètement soufflée et défoncée par le courant. Les photos publiées dans la presse locale et les images montrées à la télévision ont rendu compte de la folie et du dérèglement. Jusqu’à 1,50 mètre de grêlons compactés par la pluie à Arudy ou à Sévignacq, 90 mm d’eau tombés en 75 minutes…
Les climatologues nous ont prévenus : les événements météorologiques hors normes risquent de se répéter à une cadence soutenue dans les années qui viennent. Le CO2, l’effet de serre, le réchauffement climatique sont plus que jamais à l’ordre du jour. Alors, ces manifestations du temps déraisonnable peuvent-elles inciter la communauté des hommes à plus de raison, à freiner avant le mur ? Mais comment stopper la fuite en avant ? Pyrénées ne saurait rester indifférent à cette question du temps suspendu…
Il est un glacier, lui aussi suspendu, et qui nous intéresse particulièrement : celui d’Ossoue, au Vignemale. Il est aujourd’hui, avec une surface d’environ 50 hectares, le deuxième plus grand glacier des Pyrénées, après celui d’Aneto en Espagne. Il y a un siècle et demi, sa surface était de 110 hectares.
On sait, depuis plusieurs années, que les glaciers des Pyrénées ne cessent de perdre du volume. Des chercheurs du CNRS ont révélé récemment (Le Monde du 17 mai) que les glaciers d’altitude ne souffrent pas du réchauffement climatique. « Des prévisions modérées – une augmentation de 2 ou 3 °C d’ici à 2100 – condamnent à terme les massifs glaciaires qui culminent à moins de 3400 m  » explique l’un des chercheurs. Ceci vaut pour les Alpes. Mais on n’imagine pas que dans les Pyrénées, la situation pourrait être plus favorable puisque les altitudes ne sont pas du même ordre. Et Ossoue se situe à une altitude moyenne de 2 980 m ! Pour en avoir le coeur net, l’association Moraine, que préside le glaciologue Pierre René, a mené à la fin de l’été 2006 une opération du plus haut intérêt pour déterminer l’épaisseur du glacier par une prospection radar. Pierre René nous fait l’amitié de livrer dans ce numéro non seulement le récit de cette aventure scientifique en altitude mais aussi les conclusions qui s’imposent. À partir des études réalisées au cours des dernières années et qui montrent des pertes annuelles qui varient entre 0,4 et 2,1 m selon les endroits, on peut simuler l’évolution négative du glacier d’Ossoue. Il ne ferait plus qu’une quinzaine d’hectares en 2036. Devrons-nous regarder passivement fondre les glaces de nos montagnes ?
- Au début des "Oscuros d’Otin", Barranco Mascun.
(Photo Denis Soleil).
Ce numéro d’été fait place aussi à d’autres préoccupations. Jean-Paul Chaintrier recense les mystérieuses disparitions non élucidées tout au long de la chaîne ces dernières années. Denis Soleil, accompagnateur tout terrain, raconte son métier et sa passion puisque c’est le moment de sortir en montagne. Olivier de Marliave revient sur les pionniers de l’Andorre et anticipe sur le futur parc naturel régional de l’Ariège. Et Jean-Pierre Thomas nous entraîne sur les pas de François-René de Chateaubriand, revenant d’Espagne avec la duchesse de Mouchy au printemps 1807 et allant prendre les eaux à Cauterets, il y a 200 ans. De l’histoire plus contemporaine avec, sous la plume de Michel Bartoli, l’itinéraire des Lombardi à Arudy. Et du pyrénéisme vécu par Romain Bourbon qui s’est élevé jusqu’aux pics de Bastampe et Barbe de Bouc.
Ce qui nous unit enfin : Pyrénées, le Bulletin pyrénéen. Geneviève Marsan a enquêté sur les lecteurs de la revue, leurs centres d’intérêt et leur répartition géographique, au plus près des montagnes et parfois plus loin. Le pyrénéisme dans toutes ses composantes -l’histoire, le mythe et l’aventure contemporaine- sont plébiscités. Qui s’en plaindrait ?
PRÉSENTATION DES ARTICLES
Mission radar au glacier d’Ossoue
- Orthophoto en relief avec carte d’épaisseur (zone prospectée) et contour du glacier d’Ossoue
C’est Pierre René, glaciologue et président de l’association Moraine qui signe ce récit de la mission radar qu’il a conduite fin aoà »t 2006 en compagnie de trois universitaires, T. Condom, M. Schmutz et Ch. Camerlynk au glacier d’Ossoue pour en déterminer l’épaisseur. Les variations glaciaires témoignent très directement de l’évolution climatique et ce n’est un mystère pour personne que les glaciers pyrénéens présentent des pertes importantes de volumes. Celui d’Ossoue qui présente une superficie d’environ 50 hectares, est par ordre d’importance, de masse et de surface, le deuxième glacier de la chaîne après celui d’Aneto. Et comme on dispose de données scientifiques antérieures le concernant, il est possible de dresser un tableau de son évolution probable.
Pierre René note que depuis un siècle et demi, Ossoue a déjà perdu la moitié de sa surface. La courbe de la décrue a pourtant connu des accidents puisqu’on a noté qu’entre 1965 et 1985, le glacier s’est allongé de 150 mètres. Cela ne change rien, cependant à ce qui apparaît bien comme une évolution inéluctable.
Les investigations menées par Pierre René et son équipe ont permis de connaître en trois dimensions la structure du glacier. L’épaisseur actuelle avoisinerait au maximum les 50 mètres. Au rythme où vont les choses et le climat, le glacier d’Ossoue va continuer à fondre et la partie inférieure qui est la moins épaisse risque de disparaître progressivement. Risquant une simulation, Pierre René estime que dans trente ans, Ossoue ne ferait plus qu’une quinzaine d’hectares. Avant d’arriver à cette conclusion (provisoire), le glaciologue détaille avec beaucoup de rigueur la méthode et raconte l’aventure scientifique en altitude. De nombreux documents, tableaux, graphiques, relevés émaillent son récit qui permet d’aller très au-delà des impressions que peut ressentir le promeneur à propos des montagnes qui bougent et se transforment.
Le premier refuge de Goritz
Ce court document historique signé de nos amis espagnols Marta Iturralde et Alberto Martinez Embid vient compléter l’article de Silvio Trevisan, publié dans le N° 230 de « Pyrénées  », intitulé : « Voyage au sommet du Mont-Perdu en aoà »t 1913 par Alberto Oettli  ». Le vieux refuge de Goriz qui resta en état jusqu’à la guerre civile a fait place aujourd’hui au célèbre refuge Julian Delgado Ubeda construit dix mètres plus haut.
Portés disparus : mystères sur toute la chaîne
Jean-Paul Chaintrier, ancien journaliste à l’agence de « Sud Ouest  » à Pau, avait eu à couvrir pour son journal de mystérieuses affaires de disparitions dans différents secteurs de la chaîne des Pyrénées. Notamment, celle du Girondin Didier Seguin en vallée d’Aspe et celles d’un couple de vacanciers de la région lyonnaise dans le massif d’Ossau.
Dix ans après, l’auteur revient sur les circonstances et fait le point sur les différentes enquêtes menées par les gendarmes pour tenter de comprendre comment des randonneurs peuvent ainsi disparaître dans la montagne sans laisser la moindre trace, le moindre indice. Crime ? Accident ? Disparition volontaire ? Aucune hypothèse n’est exclue comme on dit dans ces cas-là . Et Jean-Paul Chaintrier a l’art d’éveiller la curiosité du lecteur.
Ces deux affaires ne sont pas isolées. Bien d’autres histoires sont aussi recensées d’un bout à l’autre de la chaîne. Des disparus qui ne laissent pas de traces, mais aussi des restes humains très mystérieux qui ne correspondent à aucune disparition, accident ou affaire criminelle. Décor naturel, les Pyrénées sont aussi un théâtre pour des enquêtes et de vrais romans policiers.
Entre passion et réalité : accompagnateur aux Pyrénées
Denis Soleil est accompagnateur en montagne installé en vallée d’Aure. Et il parle avec passion de son métier. Comment la vocation est venue à ce natif du Périgord, l’initiation, la formation…Les textes officiels donnent une définition précise : « L’accompagnateur conduit et encadre des personnes ou des groupes, en espace rural montagnard, à l’exclusion des zones glaciaires, des rochers et terrains qui nécessitent pour la progression l’utilisation du matériel ou des techniques de l’alpinisme  ». Pour un Pyrénéen, note avec justesse Denis Soleil, cette définition permet à l’accompagnateur « de conduire ses clients sur la plupart des terrains qui constituent la chaîne, du village montagnard aux plus hauts sommets, ou peu s’en faut.  »
Ces nouveaux professionnels de la montagne, réunis dans la Fédération communautaire des accompagnateurs en montagne pyrénéens (la revue Pyrénées étant désormais l’organe officiel de cette fédération), ont élargi leur champ d’intervention au fur et à mesure qu’émergeaient de nouvelles disciplines. Ils accompagnent, l’hiver en raquettes à neige, l’été à vélo et jusqu’au fond des canyons aux eaux vives.
- Sur la vire des fleurs, dans le canyon d’Arazas.
(Photo Denis Soleil).
Encyclopédistes de terrain, ils doivent être capables de faire partager à des citadins qui questionnent sur tout et surtout sur l’improbable et l’inattendu leurs connaissances sur le milieu, d’expliquer, de montrer, de nommer : les fleurs, les champignons, les arbres, les animaux, les accidents du terrain, les cartes, la météo et plus si affinités…
Dans cet article engagé et sincère, Denis Soleil laisse aller ses émotions et ses convictions. Il illustre aussi sa démarche avec de somptueuses photos. Il signe notamment l’impressionnante image de la quatrième de couverture : une grandiose descente en rappel dans un canyon pyrénéen. A voir absolument.
Pics de Bastampe (2931 m) et de Barbe de Bouc (2964m) par Gèdre-Bue
Romain Bourbon, habitué désormais des pages de Pyrénées, poursuit ses explorations insolites et les fait partager. Il faut le suivre dans ses découvertes permanentes de ce qu’il appelle « mes Pyrénées sauvages  ».
À la découverte de l’Andorre aux côtés des premiers voyageurs et chroniqueurs
- Place d’Andorre-la-Vieille.
L. Boucoiran
Il s’agit de la seconde partie d’un long article d’ Olivier de Marliave, bien connu des téléspectateurs de France 3 Aquitaine. Après un début dans le N° 230 de « Pyrénées  », l’auteur poursuit ce récit passionnant et très documenté qui recense les grands découvreurs et leurs émouvantes découvertes. Olivier de Marliave fait revivre toute une troupe d’ « étonnants voyageurs  » comme on dirait à Saint-Malo. James Erskine Murray, avocat écossais, mais très certainement aventurier aux côtés de quelques contrebandiers notoires. Plus tranquille certainement J. Sans Cadet, Catalan de Bourg-Madame et auteur de la première vraie chronique de la Principauté. Puis Boucoiran, considéré par Béraldi comme étant « l’inventeur de l’Andorre  ». Il publia en 1854 une sorte de guide destiné aux curistes ariégeois « qui auraient l’intention de se distraire en visitant l’Andorre  ». Il fut, à n’en pas douter, un pionnier du « pyrénéisme touristique  ».
Lombardi à Arudy
Ces deux noms propres sonnent si bien ensemble. Michel Bartoli, qui a assuré pendant dix ans à Tarbes, la vente des bois aux enchères orales descendantes est l’auteur de cet article. Il remonte le temps et repart du Tessin suisse, berceau de la famille Lombardi pour raconter cette saga. Le Polytechnicum de Zurich y tient sa place puisque cet établissement forma plusieurs générations de Lombardi. Aldo Lombardi, l’ancêtre, associé à Morello, un Sicilien, apprirent les techniques de la scierie à Villefranche. Au début du vingtième siècle, au moment des grandes tueries, les besoins en planches étaient hélas immenses. La grande sapinière de Py fut quasiment rasée. Les produits étaient descendus dans les vallées par un long tricâble, mené par des Italiens du nord, seuls possesseurs de cette technique. Le débardage du bois par câble fera la fortune de Lombardi et Morello qui rachètent en 1923 une concession en vallée d’Ossau, à Arudy. Traverses de chemin de fer, maisons de bois en kit, baraques pour camps de réfugiés pendant la seconde guerre, saboterie et semelles en bois, puis sous la conduite de Jacques, l’un des fils, ingénieur lui aussi, Lombardi pose sa marque sur le système des charpente en fermette. C’est une grande histoire.
Chateaubriand et les Pyrénées, une éphémère rencontre
- Chateaubriand par Déveria.
(Lithographie coll. part.).
François-René de Chateaubriand, le grand écrivain que l’on sait, pair de France, diplomate et ministre fut un grand voyageur, en Europe, au Proche Orient et même jusqu’au Nouveau Monde. Il vint par deux fois dans les Pyrénées. En 1807 d’abord, en revenant d’Espagne en compagnie de sa maîtresse, Nathalie de Laborde. Tandis que cette dernière regagnait Paris, Chateaubriand alla prendre les eaux à Cauterets. Jean-Pierre Thomas, l’auteur de cette belle recherche sur Chateaubriand et les Pyrénées note que, faute de traces écrites, rien ne permet d’affirmer que l’écrivain apprécia ce premier séjour. Près d’un quart de siècle plus tard, en 1829, revenant à Cauterets, il fut un peu plus loquace (« Au lever des Pyrénées sur l’horizon, le cÅ“ur me battait ; du fond de vingt-trois années sortirent des souvenirs embellis dans les lointains du temps…  »). Il y a aussi Léontine, plus qu’une admiratrice. En suivant le récit de Jean-Pierre Thomas, c’est une histoire digne de la grande époque du romantisme que l’on voit s’écrire au bord du gave entre le vieux séducteur et la jeune femme.
Parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises : dernière ligne droite
Olivier de Marliave fait le point sur le projet de parc naturel régional en Ariège. Si tout va bien, la charte du PNR devrait être signée par l’Etat en 2008. Le parc couvrira 2500 km2 et s’étendra sur 145 communes dans la partie occidentale du département. Il s’intéressera certes à la faune et à la flore mais d’abord et avant tout aux hommes par la défense de leurs activités pastorales, la promotion de l’artisanat et celle des savoir-faire tout en valorisant l’environnement.
- Carte de situation du futur parc régional de l’Ariège.
Jean Verdenal à Pyrénées
Le président Michel Clin rend hommage à celui qui fut jusqu’à son dernier souffle le directeur de la publication de notre revue. « La dette de l’Association des Amis du Musée Pyrénéen et de la revue Pyrénées est immense  » écrit-il. Plus loin Michel Clin ajoute : « Jean Verdenal animait nos déjeuners de travail de sa connaissance des choses et des gens, averti autant de littérature que d’œuvres d’art ou de bibliographie.  »
Bibliographie pyrénéenne
- Ex-libris pyrénéens.
(Photo C. Dendaletche).
Claude Dendaletche évoque sans tabou la rubrique de bibliographie pyrénéenne dont il assume la responsabilité au sein du comité de rédaction de Pyrénées. Il en définit les contours et annonce la couleur, aussi bien aux éditeurs qu’aux lecteurs. Cette rubrique, espace sans frontière, accueillera désormais aussi bien des textes consacrés aux livres anciens que l’évocation et la recension des livres actuels.
Chroniques
L’actualité des Pyrénées réunie par Louis Laborde-Balen et Jean-Paul Chaintrier : Le camp de Gurs valorisé ; le Musée du marbre à Bagnères-de-Bigorre ; les chroniques « Montagne  », « Refuges et hébergements  » « Parcs nationaux et parcs naturels  », « La nature et nous  », « Eaux et sources  », « Ski et sports d’hiver  », « Grottes et spéléologie  », « D’un versant l’autre  », « Patrimoine et culture  », « Langues de chez nous  », « Religion  », « Itinéraires  », « Routes, voies et tunnels  », « Economie  », « Carnet  »...
À LIRE AUSSI
Henri Ferbos : une certaine philosophie du pyrénéisme
Ancien professeur de philosophie au lycée Louis-Barthou à Pau, Henri Ferbos a parcouru les Pyrénées en tous sens. Il vient de nous quitter à l’âge de 86 ans. Il était un « montagnard poète  », dit le lui l’un de ses quatre fils. Collaborateur régulier de la revue Pyrénées, il nous adressait ses poèmes, des originaux que nos lecteurs ont pu souvent apprécier.
Le lecteur de Pyrénées et ses attentes
Geneviève Marsan, secrétaire générale et directeur de la publication, a mené l’enquête pour déterminer le (les) portrait (s) des lecteurs de Pyrénées, leur répartition géographique et ce qu’ils attendent de la revue. Un miroir fort instructif.
Dans le prochain numéro ( à paraître en octobre 2007)
Charles Packe, le premier pyrénéiste anglais ; Le chemin des Hirondelles, quand les jeunes Navarraises et Aragonaises émigraient en Soule ; Sur les traces d’Henri Miégemarque, instituteur naturaliste ossalois ; La tourbière du lac de Lourdes ; Le vautour moine en voie de réintroduction dans les Pyrénées ; Excelsa, princesse de Gabas, déesse du Balaïtous ; Le vallon du Pouey Trenous, paradis préservé etc.